«Les cyclistes sont-ils soumis aux mêmes limites d'alcoolémie que les automobilistes ou les motocyclistes? Et quelles peuvent être les conséquences si je fais du vélo en étant ivre?», s'interroge un lecteur de Blick. Voici la réponse de Pro Velo, l'association faîtière nationale qui défend les intérêts des cyclistes en Suisse.
L'alcool est en jeu dans environ 19% des accidents graves pour lequel le cycliste (vélos mécaniques et électriques confondus) est seul responsable. L'alcool réduit l'attention et la capacité de réaction. Il altère en outre le sens de l'équilibre. À partir d'une alcoolémie de 0,5 pour mille ou plus, le cycliste risque une amende, sans compter les conséquences d'un accident et les éventuelles réductions d'assurance. Le seuil est donc le même que pour la conduite d'une voiture ou d'une moto.
Risque de retrait de permis
À partir de 0,8 pour mille, on parle de négligence grave et les autorités peuvent prononcer une interdiction de circuler à vélo (durée d'au moins un mois). Lors de la détermination de la peine, les cyclistes ont toutefois tendance à être traités moins sévèrement que les automobilistes, car ils se mettent surtout en danger eux-mêmes.
Les conséquences sont plus sévères pour les cyclistes qui roulent avec des vélos électriques rapides, c'est-à-dire ceux qui disposent d'une assistance au pédalage jusqu'à 45 km/h. Ces vélos électriques sont considérés comme des véhicules à moteur et ne peuvent être utilisés qu'avec un permis de conduire. Ce dernier peut être retiré pour un ou plusieurs mois si le ou la cycliste est contrôlé(e) avec une alcoolémie de 0,8 pour mille ou plus.
Plus de conseils sur le vélo sur pro-velo.ch.