De plus en plus de randonneurs à ski sortent de nuit, une fois les pistes fermées. C'est ce qu'a appris la police cantonale valaisanne ces derniers jours. Elle met en garde les amateurs de peaux de phoque sur le «danger de mort» que représente cette pratique «extrêmement dangereuse».
Les randonneurs qui s'entrainent sur les pistes en dehors des heures d’exploitation s’exposent à des dangers potentiellement mortels: par exemple le déclenchement artificiel d’avalanches ou la présence de dameuses munies d’un treuil, d'une fraise... ou des deux.
Des dangers mortels
Le premier est un câble qui sécurise la machine en l'attachant plus haut dans la station, mais il est peu visible et un contact peut s'avérer fatal. L'outil au nom de fruit est un bras mécanique muni de moteurs et de lames suffisamment puissants pour pulvériser la neige, ce qui ne serait dès lors pas très agréable en cas de rencontre.
Dans ce cadre, les forces de l'ordre se joignent aux conseils et règles développés par le Club alpin suisse, en collaboration avec les Remontées mécaniques suisses et le Bureau de prévention des accidents.
Quatre règles à suivre
Ensemble, ils ont isolé les cinq principales règles de sécurité à destination des skieurs de rando:
- Les randonneurs à ski doivent, eux aussi, respecter les heures d’exploitation des pistes. Celles-ci sont fermées et donc barrées lorsque les remontées mécaniques sont éteintes. Seule exception: plusieurs stations ouvrent une de leurs pistes aux amateurs de peau de phoque un ou plusieurs soirs par semaine.
- Les randonneurs à ski sur les pistes doivent monter uniquement sur le bord de la piste et les uns derrière les autres, plutôt que les uns à côté des autres.
- Il est impératif de suivre les instructions et la signalisation des services de pistes, de sauvetage et de damage.
- Enfin, il faut rester attentif au fait que, dans de circonstances particulières, l’entreprise exploitant les remontées mécaniques peut interdire le ski de randonnée sur ses pistes, même pendant les heures de fonctionnement.
Et une règle bonus, celle-ci pour l'environnement: le Club alpin suisse souhaite que les zones forestières soient évitées au crépuscule et la nuit (surtout avec des lampes frontales). Les zones de tranquillité pour la faune et les zones protégées doivent être respectées en tout temps.