La Genevoise Céline Amaudruz
«L’UDC n’est pas le parti des rêveurs»

À l'approche des élections fédérales du 22 octobre, Blick sonde l'âme des cinq plus grands partis de Suisse. Céline Amaudruz, vice-présidente de l'Union démocratique du centre (UDC), est la première à vulgariser l'essence même de sa famille politique. Interview.
Publié: 16.10.2023 à 07:57 heures
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Dernière mise à jour: 16.10.2023 à 11:04 heures
Céline Amaudruz, vice-présidente de l'UDC Suisse et candidate genevoise au Conseil des États.
Photo: Keystone
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Antoine HürlimannResponsable du pôle News et Enquêtes

Le dimanche 22 octobre approche! Les électrices et électeurs n’ont plus qu’une poignée de jours pour décider qui ils enverront au Conseil national et au Conseil des États. Alors que les enjeux et thématiques politiques sont souvent — très — techniques, Blick a voulu revenir aux fondamentaux: l’Union démocratique du centre (UDC), le Parti libéral-radical (PLR), le Centre, le Parti socialiste et les Vert-e-s, c’est quoi?

En quelques mots, qu’est-ce qui différencie telle ou telle formation des autres? À quoi ressemble la société idéale de ce parti de gauche ou de droite? Que changerait immédiatement ce dernier s’il en avait le pouvoir (magique)? La conseillère nationale sortante Céline Amaudruz, vice-présidente de l’UDC Suisse et candidate à la Chambre haute, a répondu par écrit à ces grandes questions. La Genevoise est la première à se plier à l’exercice. Interview.

C’est quoi, le rêve de l’UDC?
Justement, l’UDC n’est pas le parti des rêveurs. Nous nous battons pour que la Suisse soit un pays qui offre un maximum de liberté, de sécurité, de prospérité et de qualité de vie aux gens et aux familles qui y vivent ainsi qu’aux entreprises qui y travaillent.

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A quoi ressemble votre société idéale?
Ma Suisse idéale, c’est une Suisse qui vit profondément ses valeurs cardinales. Une Suisse qui cultive le débat démocratique et les solutions de concordance sans maquiller la réalité avec de nouveaux mots politiquement corrects. Une Suisse qui cultive le travail bien fait, le souci du détail et de la précision. J’aime aussi l’idée d’une Suisse qui communie autour de ses traditions vivantes et qui s’émerveille de ses beautés naturelles.

Si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous immédiatement?
Peut-être l’état d’esprit dominant en politique. Le général Guisan disait que «la Suisse ne saurait se dérober aux grands problèmes qui se poseront, demain, aux hommes de toutes les nations. Mais, si universels que soient ces problèmes, il y aura toujours, pour les résoudre, une solution suisse.» J’aimerais qu’on s’inspire à nouveau de ces mots du général Guisan pour résoudre les défis politiques du moment, que l’on croie un peu plus aux solutions suisses, à l’innovation suisse, pour résoudre les problèmes.

Qu’est-ce qui vous différencie des autres partis?
Le courage. Nous avons le courage de nos opinions et avons le courage de garder une ligne claire sans céder à toutes les modes du moment. Je suis convaincue que les électeurs nous reconnaîtront cette qualité et que beaucoup nous soutiendront dans les urnes pour ça.

Pourquoi faudrait-il vous croire?
Parce que nous faisons ce que nous disons et que nous disons ce que nous faisons.

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