La choquante nouvelle est arrivée en Valais samedi vers 10 heures. Un appel téléphonique annonçait le crash de l'avion du fondateur de l'entreprise internationale de fitness McFit, Rainer Schaller, au large du Costa Rica. Un Valaisan de 66 ans était assis dans le cockpit. «Ça fait très mal, confie le gendre du pilote au 'Nouvelliste'. C'était un excellent pilote, passionné et particulièrement prudent», ajoute-t-il.
Pierre-Olivier Favre, pilote valaisan et ami proche, se souvient: «C'est lui qui m'a appris à voler dans les années 80 à l'aéro-club de Sion. Partout où il allait, il laissait une bonne impression.»
Le problème de la distance
Six personnes se trouvaient à bord de l'appareil au moment de l'accident vendredi soir: le fondateur de McFit Rainer Schaller, sa compagne, leurs deux enfants, un autre Allemand et le pilote suisse. Deux corps ont été découverts jusqu'à présent. On est toujours sans nouvelles du Valaisan. Environ 60 forces d'intervention sont à la recherche des victimes restantes. La famille souhaite que les choses soient claires - notamment pour des raisons administratives.
«Sans corps, il n'y a pas de certificat de décès. La distance entraîne quelques incertitudes quant au déroulement de la cérémonie funéraire», regrette le gendre. Il assure toutefois que «la cérémonie funéraire aura lieu quoi qu'il arrive».
Clarifications en cours
Vendredi, vers 18 heures, l'avion a perdu le contact avec le centre de contrôle du Costa Rica. Les investigations sur les causes de l'accident sont en cours. Comme l'avion privé ne disposait ni d'un enregistreur de vol ni d'un appareil permettant d'enregistrer les communications, ce processus s'avère extrêmement difficile.
Selon plusieurs rapports, le fondateur de McFit Schaller aurait encore utilisé Whatsapp peu avant le crash. Curieux: les téléphones portables n'ont normalement pas de signal à une altitude de voyage. Une explication possible pourrait être que son téléphone n'était pas en mode avion et qu'il avait du réseau lors du crash.