Environ 200 personnes sont attendues dans un premier temps. A terme, cette infrastructure temporaire pourrait héberger jusqu'à un millier de réfugiés ukrainiens. Ce lotissement, qui comptera cinq modules d'habitation, sera achevé par étapes.
En plus des unités d'habitation, qui sont dotées d'une cuisine et d'installations sanitaires, il y aura des locaux pour accueillir une école et des activités sociales, a souligné jeudi la Ville de Berne. L'accès à Internet est aussi garanti. Les habitants de ce village auront accès à des offres de formation, des activités de loisirs, des services de placement d'emploi ainsi qu'à des services médicaux. L'exploitation du site est assurée par l'Armée du Salut.
Pas une «salle d'attente»
Pour les autorités municipales bernoises, les réfugiés doivent mener une vie de façon autonome et être coresponsables du logement et s'impliquer dans la gestion du site. Ce lotissement est conçu pour un séjour de courte durée. Pour la conseillère municipale Franziska Teuscher, ce village de conteneurs doit être un lieu d'arrivée et ne doit pas devenir une «salle d'attente». Les réfugiés doivent pouvoir accéder à leur propre logement après quelques mois.
Le chantier avait débuté avant même le dépôt d'une demande de permis de construire pour gagner du temps. L'emplacement se trouve sur la partie nord du Viererfeld, un vaste terrain utilisé essentiellement pour des activités agricoles.
Actuellement, plus de 6400 réfugiés ukrainiens sont enregistrés dans le canton de Berne. Environ 4500 d'entre eux sont hébergés dans des familles d'accueil. Les autorités cantonales avaient annoncé en milieu de semaine qu'elles n'avaient plus besoin de recourir aux abris en sous-sol.
(ATS)