«Je ne suis pas content du traitement de ce projet», commente vendredi le Fribourgeois dans le journal «Le Temps». «Il y a eu un manque, et je regrette qu'on ne soit pas parvenus à lancer cette partie du chantier avant la fin de l'année.»
Il appelle toutefois à relativiser: «Les CFF entreprennent chaque année 20'000 chantiers, dont une cinquantaine sont de très grands projets qui tous ont des aléas.»
Quant à savoir si des inégalités existent entre suisses romande et alémanique, Vincent Ducrot est clair: «Je ne crois pas qu'on puisse dire que les Romands sont laissés pour compte.» Enormément de projets existent dans la région.
Pénurie de personnel
«Ensuite, à Zurich, on a contourné le problème en construisant sous le sol. Alors qu'à Lausanne, le choix a été fait d'écarter les quais de la gare, c'est ce qui le rend particulièrement compliqué, ajoute-t-il. Le projet n'a pas pu être stable.»
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S'il estime les CFF encore capables d'assurer des projets d'envergure en Suisse romande, son chef révèle toutefois plusieurs difficultés. Les chemins de fer fédéraux subissent une «importante pénurie» d'ingénieurs à l'interne, 200 postes sont à pourvoir.
Et les contrôles des projets doivent être plus stricts. «Désormais, nous allons effectuer un contrôle supplémentaire des plans d'experts avant de les remettre à l'OFT», commente Vincent Ducrot. Cette nouvelle procédure sera appliquée à la gare de Lausanne.
(ATS)