Par rapport à 1990, qui fait office d'année de référence, les émissions dues aux carburants ont diminué de 5,5%, indique mardi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans un communiqué. En outre, en 2022, la part de biocarburants a quelque peu progressé, représentant 3,4% des carburants utilisés, contre 3,3 % en 2021.
La pandémie a influencé le comportement de la population en matière de mobilité, note l'OFEV. Il y a davantage de télétravail et moins de voyages d'affaires. De plus en plus de véhicules électriques circulent par ailleurs sur les routes suisses.
Quant aux émissions liées aux combustibles (principalement huile et gaz), elles ont baissé de 4,9% par rapport à 2021, et de 36% par rapport à 1990. Cette diminution est principalement due à une plus grande efficacité énergétique des bâtiments ainsi qu’au recours accru aux énergies renouvelables pour le chauffage.
Prix élevé de l'énergie
L'OFEV souligne les efforts accrus en la matière de la part des cantons, de même que la campagne nationale d'économies énergétiques. Les prix élevés de l'énergie ont également sans doute participé à cette baisse des émissions.
La statistique annuelle sur le CO2 de l'OFEV a pour but de vérifier la tendance que suivent les rejets de CO2 dus aux carburants et aux combustibles. Comme la météo hivernale varie d'une année à l'autre, une «correction climatique» est effectuée pour rendre les années comparables. Elle prend notamment en compte le rayonnement solaire et les jours où la température reste en dessous de 12 degrés.
(ATS)