La nouvelle campagne de vaccination débute ce lundi. Tous ceux qui le souhaitent peuvent se procurer gratuitement le deuxième booster afin d’être mieux protégés contre une infection du coronavirus pendant les mois d’hiver.
Et c’est peut-être nécessaire. Avec l’arrivée de l’automne, le nombre de contaminations a de nouveau augmenté de près de 50% rien que la semaine dernière. Les experts estiment que ce n’est que le début de la prochaine vague. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) trouve donc opportun de formuler de nouvelles recommandations.
Appel à la responsabilité individuelle
Un peu caché dans le communiqué de presse de la campagne de vaccination, l’office écrit: «Outre la vaccination, le comportement personnel est également important pour se protéger, et protéger les autres. Porter un masque à l’intérieur, où de nombreuses personnes de différents ménages se côtoient, aérer régulièrement, éternuer ou tousser de manière couverte et se laver régulièrement les mains à fond contribuent à réduire les contaminations.»
Cela signifie-t-il que l’insouciance de l'été est désormais derrière nous? Dans tous les cas, il faudra à nouveau appliquer les mesures sanitaires qui ont fait leurs preuves si l'on souhaite s'éviter une contamination. Cette recommandation est avant tout un appel à la responsabilité individuelle.
Un expert demande le port obligatoire du masque dans les transports publics
Pour certains experts, cela ne suffit pas. Ainsi, l’infectiologue tessinois Andreas Cerny estime que la Suisse devrait prendre exemple sur l’Allemagne et réintroduire l’obligation du port du masque, au moins dans les transports publics, les hôpitaux et les cabinets médicaux.
Mais cela ne semble pas être prévu. Car ce sont les cantons qui sont responsables des mesures, comme l’a décidé le Conseil fédéral au début de l’été. Mais la direction de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS) ne se réunira que dans deux semaines. On y discutera certainement de la question du Covid-19.
De toute façon, la CDS a décidé de n’émettre que des recommandations pour le moment. Les cantons décideront eux-mêmes de la marche à suivre. Et cela, comme on a pu le constater les deux dernières années, engendre souvent l’incompréhension au sein de la population suisse.