Grosse perte pour Genève
SGS veut quitter Genève pour Zoug

La multinationale d'inspection et de certification SGS prévoit de quitter Genève pour Zoug. Le gouvernement genevois, malgré des mois d'échanges, n'a pu empêcher ce départ. L'entreprise, fondée à Genève en 1915, emploie 150 personnes à son siège actuel.
Publié: 20:39 heures
La Société Générale de Surveillance (SGS) veut quitter son siège genevois pour Zoug.
Photo: Keystone
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ATS Agence télégraphique suisse

SGS envisage de déplacer son siège de Genève au canton de Zoug. En cause notamment: le bâtiment occupé par la multinationale, active dans l'inspection et de la certification, serait trop vaste et trop coûteux.

L'information a été révélée lundi soir par le RTS et le Temps. Contactée par les deux médias, SGS ne souhaite pas faire de commentaires. Le Conseil d'Etat genevois, lui, confirme l'information. «Nous regrettons évidemment la décision de la SGS concernant le déménagement de son quartier général», indique la ministre de l'économie Delphine Bachmann, dans une prise de position envoyée à Keystone-ATS.

Elle relève que le Canton échange «depuis des mois» avec SGS, mais sans succès. «Il s'agit du libre choix d’un acteur privé», note-t-elle. Et d'ajouter: «Nous restons en contact avec l'entreprise et serons particulièrement attentifs au sort des personnes qui seraient susceptibles de perdre leur emploi pour les accompagner au mieux le cas échéant.»

Assemblée générale fin mars

SGS doit donner d'ici la fin février des informations sur son déménagement. Celui-ci devrait ensuite être validé le 26 mars à l'occasion de l'assemblée générale du groupe.

Fondée et basée à Genève depuis 1915, SGS compte près de 100'000 employés dans le monde. Elle compte environ 150 collaborateurs à son siège genevois.

Lors de son exercice 2023, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 6,6 milliards de francs et un résultat opérationnel de 971 millions.

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