Rappelez-vous: Gianni Alig, un jeune Thurgovien de bientôt 15 ans ne trouvait pas de place d'apprentissage, après plus de 40 candidatures. Après que sa mère a rendu son combat public sur LinkedIn et a tenté d'aider son fils à obtenir une place, Blick a médiatisé ce début de semaine son histoire. Et cela semble avoir eu son petit effet.
La mère de Gianni Alig, Carmen, explique ce mercredi à Blick avoir reçu de nombreux feedbacks. «Je suis étonnée par les nombreuses réactions positives. Cela prouve que nous ne sommes pas les seuls à avoir ce problème». De nombreux parents lui auraient fait part d'expériences similaires. «Je conseille aux parents de mettre les entreprises face à leurs responsabilités. Demandez-leur pourquoi il y a eu un refus ou pas de réponse. Engagez-vous davantage pour vos enfants», déclare-t-elle, combative.
Le combat n'est pas fini
Dans notre premier article, Carmen Alig soulevait déjà une déconnexion de la part des entreprises. Et rebelotte. Elle raconte aujourd'hui: «Une entreprise voulait proposer une place d'apprentissage à mon fils. Mais ils ont exigé qu'il y fasse d'abord un stage, à partir de maintenant et jusqu'à l'été», raconte Carmen Alig, incrédule. «J'ai demandé comment ils envisageaient l'école. On m'a alors répondu: Ah, il est encore à l'école. C'est à plein temps?»
«Grâce à Blick, nous avons reçu quelques offres», annonce la mère, heureuse. Mais rien n'est encore décidé. Son fils ne se laisse pas impressionner par son apparition médiatique. «Il est actuellement en train d'étudier et est donc absorbé. Il ne s'en rend pas trop compte», dit sa mère, qui continue de vanter les mérites de son fils.
«Il a un caractère incroyable. Il va à l'école même s'il s'est cassé la main ou est malade. Son sens du devoir est énorme.» Une qualité qui l'aiderait probablement à l'avenir, estime Carmen Alig. «Tout ce qui est scolaire peut s'apprendre, les traits de caractère non. Je crois en lui!»