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QoQa frappe encore et brade des villas du côté de Pully

Après son opération réussie en décembre dernier, l'entreprise QoQa joue à nouveau sur le terrain du marché immobilier. Elle propose cette fois six villas à presque moitié prix dans la ville vaudoise très cotée de Pully. L'opération commencera lundi soir.
Publié: 11.04.2022 à 17:22 heures
Après avoir proposé une offre d'appartements à prix réduits à Remaufens (FR), c'est sdans le canton de Vaud, à Pully, que Qoqa met au concours six villas à presque moitié prix.
Photo: Wikipedia
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Louise MaksimovicJournaliste Blick

«Moi, ce que j’essaie de faire, c’est rendre accessible ce qui ne l’est d’ordinaire pas à Monsieur et Madame Tout-le-Monde.» Voilà ce que promettait Pascal Meyer, le patron de QoQa, dans une interview accordée à Blick en novembre dernier.

Le chef de la plateforme tient décidément ses promesses avec une nouvelle offre qui risque de faire grand bruit. À l’heure où les prix de l’immobilier atteignent des sommets et que de plus en plus de Suisses doivent renoncer à leurs rêves de propriété, le site de vente flash communautaire va mettre au concours ce lundi soir six villas mitoyennes à prix cassés, apprend-on dans les colonnes du «Temps». Le tout dans la ville vaudoise et lacustre très prisée de Pully.

Un 4,5 pièces à moins d’un million

En décembre 2021, QoQa avait déjà lancé une opération similaire en proposant des appartements. Le site tentait ainsi une première incursion (réussie) sur le marché de l’immobilier. Pascal Meyer s’est une nouvelle fois associé à la société lausannoise Fundim pour proposer son offre.

Au programme, six biens immobiliers jusqu’à 45% moins chers par rapport aux prix du marché: les maisons comptent entre 4,5 et 5,5 pièces et seront vendues entre 969’000 de francs (au lieu de 1,8 million) et 1,195 million (au lieu de 2,2 millions).

«Nous pensions d’abord à des petits immeubles de trois appartements, à l’image de ce que l’on trouve déjà beaucoup à Pully», explique au quotidien romand Ludovic Frech, l’investisseur privé qui possède le terrain des villas. «Mais nous avons changé d’avis et décidé de travailler sur ces townhouses à trois étages […] pour des personnes qui ont, certes, un bon niveau de revenus, mais qui n’ont pas les fonds propres nécessaires pour être éligibles pour des biens de ce prix-là.»

Comment QoQa et Fundim parviennent-ils à proposer des prix aussi cassés? Tout simplement parce que l’offre comprend le prix du bien seul, sans le prix du terrain de la propriété. Une opération rendue possible grâce au droit de superficie.

Une fausse bonne affaire?

Plus connu sous l’acronyme DDP (pour Droit distinct et permanent), le droit de superficie permet au propriétaire d’un terrain de le louer aux propriétaires du bien immobilier sur lequel il est construit.

Cela signifie que les six heureux élus des villas mises au concours devront tout de même payer un loyer pour le terrain de leur future maison: environ 3800 francs de charge dont 2000 de loyer pour la maison la plus chère, baptisée «QouQou», et 1530 francs d’intérêt et 1700 de loyer pour la moins chère, appelée «Qanari».

Une opération qui reste une affaire selon les créateurs de l’offre, puisque le besoin en fonds propres pour être éligible à l’achat de ces villas est divisé par deux.

Les villas devraient être construites et rendues habitables d'ici à la fin 2023. Entre temps, QoQa pourrait proposer d’autres actions similaires: une bonne raison de garder l’œil ouvert sur les offres du site, si devenir propriétaire de votre bien immobilier vous a toujours fait rêver.

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