Il est rare d'avoir un aperçu aussi intime de la vie d'un conseiller fédéral. Theres Rösti raconte sans détours à la radio SRF comment sa vie d'épouse du conseiller fédéral Albert Rösti a changé depuis qu'il est au gouvernement.
Elle vole comme hôtesse de l'air, mais sans le nom «Rösti»
Sa vie ne semble pas avoir tant changer que cela. Ainsi, elle continue à travailler comme hôtesse de l'air. «99% du temps», elle n'a même pas conscience d'être l'épouse d'un conseiller fédéral, raconte-t-elle.
Pendant son travail, son badge ne porte même pas le nom de «Rösti», mais on la reconnaît quand même de temps en temps. La plupart des gens trouvent cela très bien qu'elle travaille. D'ailleurs, elle a toujours été soutenu par son Albert.
Lorsque son mari est passé du Conseil national au Conseil fédéral, leur maison «a reçu une mise à jour de sécurité, se confie-t-elle. Moi qui n'avais jamais fermé une porte à clé auparavant, j'ai dû m'habituer à certaines choses.»
L'année dernière, Theres Rösti a entre-temps fait la connaissance des autres époux et épouses du Conseil fédéral. «Ils ne sont pas du tout déconnectés», affirme Theres Rösti.
Une déclaration cash et sans détour
Même si sa vie d'épouse de conseiller fédéral n'a pas beaucoup changé, elle a également pris plaisir aux réceptions officielles auxquelles elle a pu participer avec son mari. Ainsi, elle aurait poliment échangé avec le président français Emmanuel Macron et sa femme Brigitte au sujet des enfants.
Le fait que son mari ne soit plus que rarement à la maison ne dérange pas Theres Rösti. Il ne l'était déjà que rarement auparavant. Cet été, il a eu presque plus de vacances que jamais. «Il travaillait déjà énormément avant.»
Albert Rösti savait apparemment déjà à l'âge de 18 ans qu'il serait un homme qui voyagerait beaucoup. Ainsi, lors de leur premier rendez-vous à Thoune, il avait clairement fait comprendre à Therese qu'il ne s'occuperait pas des futurs enfants. Il n'aurait pas le temps pour cela, lui aurait-il expliqué à l'époque. A l'époque, à 17 ans, elle s'était seulement dit: «Qui parle d'enfants?»