Dans les Grisons, les élections au Conseil national ressemblent un peu à un jeu de chaises musicales. Sauf que dans ce cas, quatre des cinq sièges sont déjà pratiquement occupés. L’Union démocratique du centre (UDC), Le Centre, le Parti libéral-radical (PLR) et le Parti socialiste (PS) devraient obtenir chacun au moins un siège.
En revanche, on se bat pour le cinquième siège. Ce dernier est actuellement détenu par le PS, qui l’avait obtenu il y a quatre ans au détriment de l’UDC. Les socialistes ont de bons espoirs de garder ce siège grâce à un apparentement avec les Vert-e-s, malgré le fait que Sandra Locher Benguerel, membre du PS, ne se représente pas.
L’UDC veut récupérer son siège
Les Vert’libéraux espèrent que la proportionnelle jouera à nouveau en leur faveur, comme en 2011. Ils se présentent avec cinq listes, tout comme l’UDC.
Le parti de droite met tout en œuvre pour reconquérir le siège perdu en 2019 et peut compter pour cela non seulement sur la tendance nationale qui prédit une poussée de la droite, mais aussi sur un apparentement de listes avec l’Union démocratique fédérale (UDF).
Les conseillers aux États bien installés
Les observateurs politiques estiment que chacun des trois partis a le potentiel d’obtenir un tiers des voix pour le siège. La compétition s’annonce donc passionnante.
La lutte pour le Conseil des États est en revanche ennuyeuse. Les deux sortants Stefan Engler (Centre) et Martin Schmid (PLR) sont solidement installés. Tous deux sont en fonction depuis 2011.