Le canton de Glaris n’a qu’un seul siège à pourvoir au Conseil national. Au cours des 14 dernières années, il a été occupé par le représentant du Centre Martin Landolt. Mais l’ancien président du Parti Bourgeois-Démocratique Suisse (PBD) se retire. Qui pour le remplacer? Le suspense est à son comble.
Jusqu’à présent, on compte trois candidatures officielles. Le Centre tente de défendre son siège avec la députée Andrea Trummer. Le Parti socialiste (PS), quant à lui, se lance dans la course avec la députée Sabine Steinmann. Les observateurs politiques leur prêtent un profil similaire.
La socialiste Sabine Steinmann ne devrait cependant pas réussir à réunir des voix au-delà de la gauche. S’ajoute à la course le député de l’Union démocratique du centre (UDC) Markus Schnyder. Le candidat pourrait empêcher l’entrée, pour la première fois, d’une femme de Glaris au Parlement fédéral. La course reste toutefois ouverte entre la centriste Andrea Trummer et le champion conservateur.
Zopfi des Verts doit se battre
L’élection des deux conseillers aux États promet également d’être passionnante. En effet, le libéral-radical Thomas Hefti (63 ans) se retire. Le sénateur est victime de la «guillotine de l’âge». Dans le canton de Glaris, les conseillers nationaux et les conseillers d’État atteignant l’âge de 65 ans doivent se retirer.
Cet élu bourgeois fêtera ses 64 ans quelques jours seulement après les élections du 22 octobre. Son collègue de parti Benjamin Mühlemann, qui souhaite lui succéder, serait — sauf immense surprise — déjà pratiquement élu.
En revanche, le Vert Matthias Zopfi doit, lui, se battre pour son siège. L’Union démocratique du centre (UDC) compte bien récupérer le siège perdu en 2019 et envoie le député Peter Rothlin (57 ans) dans la course. Glaris est certes considéré comme un canton bourgeois, et Matthias Zopfi n’a remporté son élection que de justesse. Il reste cependant favori, puisqu’il bénéficie d’un large soutien, y compris à droite.