Deuxième référendum contre l'e-ID
Le Parti pirate s'oppose au «passeport numérique dangereux»

Un jour après Mass-Voll, le Parti pirate s'oppose à l'e-ID suisse. Il met en garde contre les risques de cyberattaques et l'utilisation douteuse des données personnelles. Le parti exige de meilleures mesures de protection.
Publié: 12:36 heures
L'opposition contre l'identité électronique suisse grandit. Deux référendums ont déjà été annoncés.
Photo: Comité référendaire (parti pirat
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ATS Agence télégraphique suisse

Un jour après le groupement Mass-Voll, le Parti pirate a annoncé vendredi qu'il lançait un référendum contre l'identité électronique. Le parti dit «non à un passeport suisse numérique dangereux». Les mesures de protection nécessaires doivent être mises en place.

La nouvelle identité électronique permet l'utilisation abusive de données personnelles sensibles. Elle ne protège pas suffisamment contre le nombre croissant de cyberattaques, avance le Parti pirate. La loi porte atteinte à la vie privée des citoyennes et citoyens et met en danger les libertés démocratiques.

Une utilisation douteuse

Par ailleurs, le parti estime que l'objectif de l'identité électronique (e-ID) est «douteux». Son intention réelle «reste un mystère», peut-on lire sur le site internet du référendum.

Deux utilisations sont mentionnées: pour les démarches administratives et pour vérifier l'âge dans la vie quotidienne. Mais, rappelle le Parti pirate, il existe déjà un système de login pour les sites des administrations. Et la carte d'identité traditionnelle est plus appropriée pour vérifier l'âge: aucune donnée n'est enregistrée lors de son utilisation.

La loi sur l'e-ID n'offre pas de réelles garanties de protection des données personnelles. Elle utilise des mots-clés du langage de la protection des données, mais cela ne garantit rien, selon le parti. Grâce à l'e-ID, les entreprises pourront collecter, lier et analyser les données à leur guise et en établir des profils de comportement des citoyens. Ces profils pourront être utilisés à des fins publicitaires ou d'influence politique, conclut le Parti pirate.

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