Actuellement, environ 130 véhicules circulent sur le réseau des tpg. Il s’agit principalement de bus qui assurent des lignes régionales et transfrontalières. La couverture du réseau urbain est extrêmement limitée. L’offre est minime, écrivent les TPG.
Si quelques trams ont pu sortir très tôt dans la journée, la situation est désormais bloquée. Au total, huit trams sont en service uniquement sur les lignes 12 et 14. Les TPG recommandent à leurs usagers de prendre le Léman Express ou de privilégier la mobilité douce, quand cela est possible. Un numéro vert livre des informations sur l'état du réseau en plus de canaux de communication habituel.
La mobilisation est tout aussi importante
La mobilisation est tout aussi importante, voire s'est renforcée par rapport à mercredi, a souligné Aurélie Lelong, secrétaire syndicale au SEV. Ce deuxième jour est très bien suivi, malgré les pressions de la direction qui a voulu faire croire que la grève était illicite, a-t-elle ajouté.
La question de l'indexation des salaires pour 2022 a été le détonateur du conflit social aux TPG. Les grévistes réclament une indexation pleine et entière de 1,2% depuis janvier, alors que le conseil d'administration de l'entreprise a décidé d'une adaptation salariale de 0,6% depuis septembre à laquelle s'ajoute le versement d'une prime unique de 400 francs.
Cet engagement représente 1,6 million de francs non prévus au budget de l'entreprise, indique la direction des TPG. Du côté des syndicats, on relève que le personnel se bat pour son pouvoir d'achat. Une indexation de 1,2% des salaires en 2022 signifierait pour les TPG une dépense de 3,2 millions de francs.
(ATS)