Des actions auront lieu dans toutes les grandes villes du pays et dans de nombreuses entreprises. Plusieurs actes symboliques sont prévus. A 10h46, les grévistes feront du bruit pour alerter face à «l'énorme déficit des rentes des femmes». A 13h33, ils croiseront les bras, en raison des différences de salaire, et à partir de 15h24, tout s'arrêtera au titre de «l'Equal Pay Gap». En fin de journée, de grandes manifestations sont prévues, a indiqué l'Union syndicale suisse (USS) devant les médias mercredi à Berne.
Des collectifs féministes ont rédigé un appel commun à l'échelle nationale. Pour Jacqueline Lavanchy, du collectif Femmes Valais, «il y a de nombreuses raisons de faire grève. Notamment: l'augmentation de l'âge de la retraite pour les femmes, la baisse prévue des pensions ou la poursuite des violences sexuelles et domestiques.» Le collectifs trans, intersexe et non-binaires batteront également le pavé, le 14 juin.
Les syndicats se concentrent, eux, sur les situations rencontrées sur le lieu de travail, où de nombreuses discriminations se produisent encore. «Les femmes sont toujours aux prises avec des salaires inférieurs, des retraites peu élevées, un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la violence et la discrimination», déclare Aude Spang, coprésidente de la Commission des femmes de l'USS.
Sous la devise «Salaire, Temps, Respect», les travailleurs de nombreuses entreprises défileront le 14 juin en déclamant ou chantant ce slogan.
(ATS)