Le Conseil national a donné son feu vert mercredi à l'unanimité à une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de Credit Suisse. La commission devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS.
«Nous devons à la jeunesse de ce pays de travailler pour qu'une telle crise ne puisse plus se produire», a lancé Damien Cottier (NE/PLR) au nom de la commission. «Comment a-t-on pu en arriver là?».
Qui savait quoi?
Il ne faut pas se tromper de débat, a poursuivi Damien Cottier. Les erreurs ont d'abord été commises par les décideurs de la banque. Mais il est légitime et nécessaire de se pencher sur l'action des autorités.
Tous les orateurs et oratrices ont souligné l'importance historique du moment. «Qui savait quoi, à quel moment», a résumé Benjamin Roduit (Centre/VS). Personne ne sera oublié. La législation «too big to fail», mise sur pied après la crise bancaire et des subprimes de 2008, n'a pas pu être utilisée, il faudra comprendre pourquoi.
Le Conseil des Etats se prononce jeudi.
(ATS)