D'après une étude
Les jeunes Suisses s'inquiètent avant tout du changement climatique

Le changement climatique constitue le plus grand enjeu de l'humanité pour les jeunes Suisses, selon une enquête de Deloitte. En comparaison internationale, ils sont nettement plus préoccupés par cette question que les jeunes d'autres pays.
Publié: 02.07.2021 à 08:30 heures
Le changement climatique constitue le plus grand enjeu de l'humanité, estiment les jeunes Suisses (archives).
Photo: GEORGIOS KEFALAS

Pour deux jeunes Suisses sur cinq âgés de 27 à 38 ans, le changement climatique est la plus grande préoccupation, révèle vendredi le sondage du cabinet de conseil Deloitte. Chez les 18-26 ans, la proportion est encore plus importante, atteignant 50%.

Au niveau international, la santé et la prévention des maladies occupent les deux premières places devant le réchauffement climatique, pour le premier groupe. Pour le second groupe, le climat arrive en tête.

Les jeunes plus critiques envers l'économie et les entreprises

Les 27-38 ans suisses font par ailleurs moins confiance à l’économie que leurs homologues du reste du monde. Ils se montrent ainsi plus critiques des activités des entreprises par rapport à la société et à l’environnement. Ils se disent en outre nettement plus sceptiques quant à la situation économique du pays pour les douze prochains mois, que les années précédentes.

La pandémie de Covid-19 a eu un impact moins fort sur la vie des jeunes en Suisse qu’ailleurs dans monde, montre encore l’enquête. La solidarité était ainsi moins forte entre les personnes.

Les jeunes Suisses sont, en revanche, plus nombreux qu’ailleurs à se plaindre d’un manque d’attention de leur employeur au bien-être psychologique des employés pendant la crise. Ils pointent également l’absence de plan spécifique pour aider le personnel à faire face aux effets à long terme de la maladie à coronavirus 2019.

«Les jeunes ont conservé leur idéalisme»

Le cabinet de conseil Deloitte sonde la catégorie des 27-38 ans depuis dix ans. Si la vie de ces derniers a changé, leurs valeurs fondamentales n’ont pas évolué, commente Veronica Melian, responsable chez Deloitte Suisse. «Ils ont conservé leur idéalisme».

Et ils s’efforcent toujours de créer un monde meilleur, précise la responsable. «Les jeunes sont convaincus que les entreprises peuvent et doivent encore mieux soutenir la société civile». Les deux groupes d’âge continuent d’être fortement animés par des valeurs et sont orientés vers l’action, comme le montre la tendance à long terme des enquêtes, ajoute-t-elle.

Deloitte a interrogé 14’600 jeunes âgés de 27 à 38 ans et 8200 autres de 18 à 26 ans dans 45 pays. En Suisse, le premier groupe comptait 300 personnes et le deuxième 100.

(ATS)

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