Crise dans la police bâloise
Policier licencié après un salut hitlérien au WEF

Un policier de Bâle-Ville a été licencié pour avoir fait le salut hitlérien au WEF à Davos en janvier. Il aurait également harcelé sexuellement des collègues. Cette affaire s'ajoute à une crise plus large au sein de la police cantonale bâloise.
Publié: 28.03.2025 à 13:42 heures
Un policier a causé
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Un membre de la police cantonale de Bâle-Ville a été licencié après avoir fait le salut hitlérien en janvier au World Economic Forum (WEF) à Davos (GR). L'information révélée par la Basler Zeitung a été confirmée à l'agence Keystone-ATS par le porte-parole de la police cantonale. Le collaborateur a commis une faute grave, a indiqué Rooven Brucker. Le policier s'est fait remarquer de manière négative au WEF. Il a notamment fait le salut hitlérien et a harcelé sexuellement des collègues.

Dans une lettre adressée au corps de police, dont l'agence Keystone-ATS a eu connaissance, la direction de la police cantonale de Bâle-Ville parle d'atteintes à la dignité d'autres policières, d'un «salut hitlérien à la Musk» et de harcèlement sexuel. La cérémonie d'investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis s'est déroulée pendant le WEF. A cette occasion, le milliardaire Elon Musk a fait un geste du bras qui a été interprété comme un salut hitlérien.

Police cantonale en crise

La police cantonale de Bâle-Ville est en crise. Un rapport externe publié en juin dernier a mis en évidence de nombreux dysfonctionnements au sein du corps de police. Nombre de policiers interrogés par le spécialiste du droit administratif Markus Schefer se sont plaints d'une «culture de la peur», d'un manque de confiance dans la direction et d'incidents racistes et sexistes.

Après la publication du rapport, la ministre de la sécurité de Bâle-Ville Stephanie Eymann a mis à pied le commandant de la police Martin Roth. Trois autres membres de la direction de la police ont ensuite décidé de quitter leurs fonctions, sans que l'on sache si ces départs étaient volontaires ou forcés.

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