La saga autour de la directrice du parc technologique Y-Parc, à Yverdon, connaît un nouvel épisode: comme le révèle le journal «Le Temps», la directrice vient d’être licenciée par le conseil d’administration du parc. Une information que son avocat Raphaël Mahaim a confirmée auprès du quotidien: «Elle a reçu une lettre de licenciement à la fin du mois de juillet». L’avocat et député vert n’exclut pas d’ouvrir une action pour «licenciement abusif»: la directrice n’aurait pas été assez soutenue par son employeur et a été licenciée alors qu’elle était en arrêt maladie à la suite d'une violente agression dont elle aurait été la victime au printemps dernier.
L’agression de la femme d’affaires alors qu’elle effectuait son jogging a choqué dans la région. Les circonstances de l'incident n’ont pas été élucidées. Blick vous révélait toutefois l’existence de rivalités internes et de dissensions au sein du conseil d’administration ainsi que de comportements problématiques de la directrice d’Y-Parc. Elle serait notamment en désaccord avec un entrepreneur, qui l’accuse d’avoir mis un terme à la présence de son entreprise au sein du parc technologique de 200 entreprises pour des motifs personnels.
La ville d’Yverdon n’a pour l’heure pas commenté l’affaire, qui agite également la politique vaudoise: le député popiste Vincent Keller a en effet déposé en juin une interpellation auprès du Grand Conseil vaudois, afin de demander au canton s’il allait lancer un audit concernant la gestion d’Y-Parc. (daj)