L'obligation de télétravail et les quarantaines seront de l'histoire ancienne dès jeudi. Alors qu'il avait étendu ces mesures contre le coronavirus jusqu'à fin février il y a deux semaines, le Conseil fédéral a finalement décidé mercredi de les lever immédiatement.
Malgré un nombre record d'infections, les hôpitaux ne sont pas surchargés et les soins intensifs se sont désemplis, constate le gouvernement. La vaccination et les infections précédentes ont contribué à l'immunité collective. Et omicron entraîne moins de complication que les variants précédents.
«Les signes indicateurs d’une prochaine sortie de crise se multiplient», avance le Conseil fédéral. Le moment est venu d'assouplir les mesures anti-covid.
A lire aussi
Le télétravail ne sera plus obligatoire. Le Conseil fédéral continue toutefois de le recommander. L'employeur a le devoir de protéger ses employés d'une infection et le travail à domicile reste une mesure efficace. Le port du masque sur le lieu de travail reste obligatoire.
Une première
Pour la première fois depuis le début de la crise, la quarantaine est entièrement supprimée. Le grand nombre d'infections rend la mesure obsolète, explique le gouvernement. Toutes les quarantaines ordonnées par les cantons seront levées jeudi.
Le Conseil fédéral avait déjà réduit sa durée à cinq jours à la mi-janvier. Seules les personnes vivant dans le même foyer ou entretenant des relations étroites devaient s'y soumettre. Les règles spéciales pour l'allocation pour perte de gain Covid-19 suite à une quarantaine sont également levées, précise le Conseil fédéral.
En revanche, les personnes testées positives au coronavirus devront continuer à s'isoler. Il s'agit d'éviter que des personnes hautement contagieuses n'infectent d'autres personnes.
«Un consensus se dessine»
Selon Alain Berset, «un consensus se dégage»: la phase endémique se profile selon la plupart des scientifiques. Le ministre de la Santé s'est plu à lire quelques exemples des courriers qu'il a reçus. Il a rappelé que le Conseil fédéral continuait à baser ses décisions sur la base de faits, ce qui lui a permis de traverser la pandémie «dans les conditions les meilleures possibles».
(ATS/Blick)