Vous pouvez déculpabiliser si votre sexualité ne ressemble en rien à «Cinquante Nuances de Grey» et son univers sadomaso et ultra-sexualisé. En fait, vous faites partie de la majorité des Romandes et des Romands, dont 73% sont en couple exclusif (contre 3% en relation libre ou en polyamour), selon ce sondage représentatif de Blick, réalisé en collaboration avec l’institut M.I.S Trend.
C’est un paradoxe: à l’heure où le sexe inonde le web, jamais nous n’avions aussi peu fait l’amour. Pourquoi? Que se passe-t-il sous les couettes romandes en 2023? À l’occasion de la Saint-Valentin, Blick a voulu le savoir. Plus de 1000 personnes — un échantillon représentatif constitué par l'institut M.I.S Trend — ont accepté de répondre sans tabou sur leurs habitudes intimes. Fréquence des rapports, nombre de partenaires, pratiques, consommation de pornographie, différences entre hétéros et non-hétéros: nous vous proposons cinq volets pour tout savoir, dont un consacré aux violences sexuelles.
C’est un paradoxe: à l’heure où le sexe inonde le web, jamais nous n’avions aussi peu fait l’amour. Pourquoi? Que se passe-t-il sous les couettes romandes en 2023? À l’occasion de la Saint-Valentin, Blick a voulu le savoir. Plus de 1000 personnes — un échantillon représentatif constitué par l'institut M.I.S Trend — ont accepté de répondre sans tabou sur leurs habitudes intimes. Fréquence des rapports, nombre de partenaires, pratiques, consommation de pornographie, différences entre hétéros et non-hétéros: nous vous proposons cinq volets pour tout savoir, dont un consacré aux violences sexuelles.
Au lit, seulement 58% des femmes s’adonnent à la fellation (25% ont abandonné), 60% des hommes au cunnilingus (25% ne le font plus) et 30% des personnes interrogées utilisent des sextoys (19% les laissent dépérir dans un tiroir). Les chiffres chutent encore lorsqu’on touche à des pratiques moins classiques, mais pas forcément moins connues. La sodomie n’est par exemple pas très populaire — 16% d’adeptes réguliers, en plus de 28% à l’avoir tentée par le passé. Même constat pour les jeux de domination-soumission softs (20% au total), le bondage (19%), le fétichisme des pieds (10%) ou le sadomasochisme (7%).
Les jeunes osent beaucoup plus
Des différences se dessinent toutefois selon les catégories d’âge. Les 18-39 ans expérimentent plus facilement à l’amour avec des accessoires (63% des 30-39 ans), s'essaient davantage aux jeux de domination softs (40% des 18-29 ans), au bondage (35% des 18-29 ans) ou sont adeptes du fétichisme des pieds (18% des 18-39 ans). Le cunnilingus et la fellation sont pratiqués de manière assez similaire par toutes les générations.
Pas très en vogue non plus, l’échangisme (8% au total, toute catégorie d’âge confondue) et le sexe en groupe (20%). Plus de 80% n’accepteraient d’ailleurs pas que leur partenaire aille voir… ailleurs (75% des hommes, 91% des femmes). En outre, très peu de monde a couché avec un ou une partenaire de plus ou moins 15 ans de moins (27%).
Plus de 35% des hommes avouent avoir déjà payé pour du sexe, contre 3,1% pour les femmes. Parmi les hommes, 2,7% disent le faire régulièrement, 16,9% occasionnellement et 16% l’avoir fait à «une seule reprise».
L’aventure n’est pas non plus le kif ultime des Romandes et des Romands. Seuls 21% ont des relations sexuelles avec des partenaires occasionnels ou occasionnelles et 57% n’ont jamais fait l’amour avec un ou une inconnue.
Le nombre de partenaires moyen est en revanche en hausse par rapport à 2003. Il est passé de 12,9 il y a 20 ans à 13,6 aujourd’hui. Mais la fréquence des galipettes n’est pas folle pour autant. Pire, elle diminue: 1,4 fois par semaine en moyenne, contre 2,3 fois par semaine en 2003, comme nous vous l’expliquions dans le premier épisode de notre série. Résultat, 60% souhaitent coucher plus souvent et seulement 63% expriment de la satisfaction par rapport à leur vie sexuelle…
«C’est moins demandant et plus rapide d’aller droit à la pénétration»
Pourquoi la vie érotique des Romandes et des Romands est-elle si fade? «Parce qu’il y a les contraintes de la vie, le stress, la fatigue et les enfants, tranche Aline Tatone, psycho-sexologue active à Neuchâtel et Lausanne. C’est moins demandant et plus rapide d’aller droit à la pénétration — en tout cas pour les hétéros. Une solution facile et plus ou moins satisfaisante. Pratiquer le cunnilingus ou la fellation, ça rajoute une étape et ça prend du temps. Il y a aussi un certain manque de connaissances sur les alternatives. Et ce n’est pas si simple de trouver des partenaires pour pratiquer le bondage ou le sexe à plusieurs. Beaucoup ne savent pas où chercher. Mais il y a aussi une différence claire entre hétéros et non-hétéros, beaucoup plus inventives et inventifs.»
Une réalité qui ressort également de cette enquête. Les personnes qui ne se définissent pas comme hétérosexuelles ont eu sexualité beaucoup plus libre, intense et diversifiée. Près de 20% de la population s’est d’ailleurs déjà essayée au sexe homo. Ce sera l’objet du prochain épisode de notre grand dossier.
Ce sondage de M.I.S Trend a été mené en collaboration avec Blick. L'étude a été menée en ligne entre le 24 et le 30 janvier 2023. Au total, 1045 personnes ont répondu à 21 questions. Les résultats ont été pondérés de manière à obtenir des chiffres représentatifs pour la population romande. La marge d'erreur maximale est de plus ou moins 3% sur l’échantillon total.
L'évolution de certaines habitudes sexuelles a pu être observée grâce à un autre sondage, déjà réalisé par M.I.S Trend, publié à l'époque par «L'Hebdo» en 2003. Les données avaient alors été recueillies par téléphone et la différence de méthodologie peut expliquer certains écarts dans les résultats, répondantes et répondants faisant généralement preuve d'une plus grande honnêteté lors d'un sondage en ligne.
Ce sondage de M.I.S Trend a été mené en collaboration avec Blick. L'étude a été menée en ligne entre le 24 et le 30 janvier 2023. Au total, 1045 personnes ont répondu à 21 questions. Les résultats ont été pondérés de manière à obtenir des chiffres représentatifs pour la population romande. La marge d'erreur maximale est de plus ou moins 3% sur l’échantillon total.
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