Depuis janvier, l'assureur AXA propose à ses employés des «jours de repos personnels». Prévention du burn-out? Nouvelle technique de management? Non: l'entreprise propose ces congés aux employées victimes de violences domestiques ou sexuelles, indique «20 minutes».
En parallèle, AXA offre cinq jours aux femmes ayant recours à la fécondation in vitro, et à celles qui subissent une fausse couche — dans ce cas, leurs partenaires ont droit à deux jours. L'employeur offre encore un congé maternité de 22 semaines payé intégralement, sans condition d’ancienneté. L'autre parent bénéficie de huit semaines. Les mêmes congés sont octroyés si l'enfant décède à la naissance.
Et les certificats médicaux?
Ces absences peuvent être déclarées via un outil RH, sans nécessité de fournir des détails personnels. Une équipe «Employee Care», ou «prendre soin de l'employé», est disponible si les collaborateurs ressentent le besoin de demander de l'aide, explique l'assurance au quotidien.
Si les syndicats saluent un geste utile pour les victimes, l’Union patronale suisse refroidit l’enthousiasme. Elle rappelle que les médecins peuvent signer des arrêts de travail en cas d'agression ou, dans un autre registre, de recours à la fécondation in vitro.