Chiffres noirs prévus pour 2026
Le CEO de Globus prévoit des chiffres noirs pour fin 2026

Globus ne retrouvera pas les bénéfices avant fin 2026, selon son CEO Franco Savastano. L'ouverture des magasins à Zurich et Bâle est cruciale pour atteindre cet objectif. Le CEO affirme que l'époque du télétravail est également révolue.
Publié: 06.10.2024 à 12:43 heures
Le grand magasin Globus sur la Löwenplatz à Zurich (photo d'archives)
Photo: CHRISTIAN BEUTLER
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ATS Agence télégraphique suisse

Selon son CEO Franco Savastano, la chaîne de grands magasins Globus ne devrait pas renouer avec les bénéfices avant un peu plus de deux ans. Fin 2026, elle sera à nouveau dans les chiffres noirs, a déclaré le manager dans une interview avec la «NZZ am Sonntag». «Pour cela, nous avons besoin du magasin de Bellevue à Zurich, que nous ouvrirons en novembre, et de Globus à Bâle, qui ouvrira le 1er novembre 2025», a déclaré M. Savastano. «Nous aurons alors beaucoup plus de volume pour des coûts fixes similaires.»

L'entreprise de commerce de détail, qui a été rachetée fin septembre par le groupe thaïlandais Central Group, a récemment modifié son offre. «Avant, Globus était axé sur les produits, aujourd'hui nous sommes axés sur les marques», explique le CEO. Les fournisseurs disparaissent dans le moyen de gamme, et ce segment est occupé par des chaînes comme Zara ou H&M. «Nous devons donc monter d'un cran», a expliqué M. Savastano. Et d'ajouter: «depuis que nous vendons du Louis Vuitton et d'autres marques de luxe au rez-de-chaussée du magasin de Zurich, notre productivité en termes de surface a doublé».

«L'époque du télétravail est révolue»

Après la faillite de l'ancien copropriétaire Signa et l'insolvabilité de l'entreprise sœur KaDeWe en janvier, M. Savastano a dû intervenir personnellement auprès des fournisseurs afin d'assurer l'approvisionnement de Globus. Les fournisseurs ne voulaient plus livrer que s'ils étaient payés au préalable. «J'ai personnellement décroché le téléphone et, avec notre équipe d'achats, j'ai passé quatre ou cinq jours à appeler chaque grand partenaire», détaille M. Savastano. «L'affaire est devenue personnelle. J'ai mis ma réputation en jeu pour Globus». Sur les mille fournisseurs, seuls 20 ont finalement refusé de jouer le jeu.

Dans l'interview, le patron de Globus s'est également exprimé sur le télétravail et, pour lui, «l'époque du télétravail est révolue». Le travail à domicile a été en grande partie supprimé chez Globus. «Je suis peut-être old school, mais nous ne devons pas oublier que nous gagnons de l'argent avec nos collaborateurs dans la vente», a relevé M. Savastano. Globus compte à peine 200 collaborateurs employés dans des bureaux, les 2500 autres travaillent dans des magasins. La nouvelle directive chez Globus est la suivante: un jour de télétravail par semaine, mais pas le lundi ou le vendredi.

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