Jeudi soir, peu avant 22 heures, un vol Swiss en provenance de Tel Aviv a atterri à l'aéroport zurichois de Kloten. Raphael S., qui est venu en Suisse pour un voyage d'affaires, descend de l'appareil et compte bien se rendre le plus vite possible à son hôtel pour se reposer. Mais, au tapis roulant, l'homme déchante: les passagers ont été informés qu'une grande partie de leurs bagages n'avait malheureusement pas voyagé. Au lieu de leurs valises, on leur a remis un formulaire – chose particulièrement ennuyeuse pour les voyageurs qui étaient censés prendre une correspondance.
Comme l'explique Raphael à Blick, des collaborateurs de Swiss ont accueilli les passagers à leur arrivée au tapis à bagages pour les informer que cela ne valait pas la peine d'attendre puisque les bagages se trouvaient toujours à Tel Aviv. La raison invoquée par Swiss? Un changement d'appareil. Raphael n'en revient toujours pas: «Ce qui est intéressant, c'est que nous avons pu embarquer et décoller comme prévu, sans qu'un changement d'appareil ne soit nécessaire. Le changement en question a dû avoir lieu avant notre départ.» Il ne comprend d'ailleurs pas pourquoi ils n'en ont pas été informés à l'aéroport de Tel Aviv déjà.
Swiss s'excuse pour sa bourde
Silvia Exer-Kuhn, porte-parole de Swiss, s'est exprimée à la demande de Blick. Elle confirme l'incident: «Une grande partie des bagages a dû être déchargée.» La raison invoquée par la compagnie aérienne est qu'un autre avion a dû être utilisé en urgence, car l'appareil initialement prévu a dû subir un «changement de moteur inattendu». Et d'ajouter: «En raison d'une autre limite de poids, ils n'ont pas pu emporter autant de bagages que ce qui était prévu dans l'autre avion.»
Swiss s'excuse pour ce désagrément et souligne que les bagages seront réexpédiés sur le prochain vol possible et livrés à leurs propriétaires. Cependant, jusqu'à présent, les valises n'ont probablement pas encore été rendues à leurs propriétaires – Raphael dit ne pas avoir encore reçu sa valise. «Normalement, je suis satisfait du service de Swiss, mais cette situation est inacceptable», peste-t-il. Un incident qui ternit donc – provisoirement du moins – l'image de la compagnie aérienne.