Le Centre et les Vert'libéraux (PVL), dont les assemblées des délégués se tenaient toutes deux à Thoune samedi, ont décidé de mots d'ordre semblables sur les différents objets de prévoyance vieillesse soumis l'an prochain au vote du peuple. C'est oui à la réforme de la LPP mais non aux initiatives AVS, qu'elles soient de gauche ou de droite.
Contre une 13e rente AVS
Les deux initiatives soumises aux électeurs en mars auxquelles Le Centre et le PVL recommandent clairement de s'opposer sont celle des syndicats pour une 13e rente AVS et celle des jeunes PLR sur les rentes. La réforme de la prévoyance professionnelle ne devrait pour sa part être soumise au peuple qu'en juin 2024, vraisemblablement.
Au Parlement, une majorité a rejeté un contre-projet ciblé représentant un frein à l'endettement pour l'AVS, pour lequel les Vert'libéraux s'étaient fortement engagés, rappelle le parti. «La proposition pourra toutefois être réintroduite dans la réforme de l'AVS prévue avant la fin de cette législature.»
Fin des apparentements
Egalement réunis en assemblée, les délégués de l'UDC ont aussi voté, mais pas à propos d'un objet soumis aux citoyens. Ils ont décidé, par 259 voix contre 66, de donner mandat à leur groupe parlementaire de s'engager à Berne pour une interdiction des apparentements de listes lors des élections au Conseil national.
Avec cette mesure, ils visent à limiter la prolifération des listes et des sous-listes et rendre les élections transparentes et simples, souligne l'UDC dans un communiqué. Dernier parti à avoir réuni sa base samedi, la Jeunesse socialiste ne s'est pas non plus prononcée sur un prochain objet en votations. Ses délégués ont notamment soutenu deux résolutions de leur comité directeur.
Une en faveur de l'introduction d'un salaire, de 4000 francs par mois, pour lutter contre les inégalités et la précarité des étudiants. L'autre pour souligner l'importance «de descendre dans la rue pour résister à un Parlement encore plus à droite que durant les quatre dernières années».
(ATS)