«La réponse a été donnée», a déclaré devant les médias à Berne M. Simonazzi, en précisant que la lettre n'a pas figuré à l'ordre du jour des discussions du Conseil fédéral mercredi. Il a renvoyé à une prise de position du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR), publiée mardi.
Au niveau technique, la collaboration entre la Suisse et les pays membres du G7 fonctionne sans problème, est-il écrit dans la prise de position. «Pour cette raison, la Suisse estime qu'elle n'a actuellement pas besoin d'adhérer au groupe de travail.» Au cas où une participation s'avérait dans l'intérêt de la Suisse, le Conseil fédéral pourrait réévaluer la situation et prendre une décision à ce sujet, a souligné M. Simonazzi.
La pression monte sur la Suisse
Le groupe de travail REPO a été créé le 17 mars 2022 par le G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni ainsi que l'UE). Aucun autre pays n'y a adhéré à ce jour.
La pression monte sur la Suisse pour qu'elle agisse davantage dans la recherche de l'argent des oligarques russes. Les ambassadeurs des Etats du G7 ont récemment exigé dans une lettre que le gouvernement suisse coopère plus dans ce domaine.
(ATS)