«Tourner ce film était un acte de rébellion. Le fait que les gens le voient est une victoire encore plus grande pour nous», explique le réalisateur Ali Ahmadzadeh, à la revue de cinéma en ligne «Cineuropa», et dont les films ont été interdits dans son pays par le régime.
Dans «Critical Zone», le personnage principal, un trafiquant de drogue, circule en voiture de nuit dans Téhéran. Au détour de ses livraisons, on croise une hôtesse de l'air devenue passeuse, une mère qui tente de sauver son fils drogué ou un groupe de travailleurs du sexe transgenres.
«Critical Zone», le troisième long métrage du réalisateur iranien, tourné clandestinement dans les rues de Téhéran, suit les traces de ses prédécesseurs : «Kami's Party» (Tallinn 2013) et «Atomic Heart» (Berlinale 2015).
(ATS)