Il voulait juste aider et s'est pris une raclée à coups de barre de fer. «Je ne dors plus très bien depuis trois nuits. La fenêtre que j'ai toujours laissée ouverte pour le chat est maintenant fermée», raconte David* à Blick. Son poignet est enflé. L'empreinte de la barre sur sa peau est encore bien visible.
Jeudi soir, il a surpris un homme en flagrant délit. «J'étais en train de fumer sur le balcon quand je l'ai vu passer de voiture en voiture pour voir si elles étaient ouvertes.» David a crié et a demandé à l'homme ce qu'il faisait là. «Rien!», lui aurait répondu celui-ci avant de prendre la fuite. Le Schaffhousois a sauté de son balcon au rez-de-chaussée sans rattraper le voleur présumé.
David est ensuite retourné chez lui pour appeler la police. Mais alors qu'il se rendait à nouveau sur son balcon, il s'est retrouvé nez à nez avec le fuyard, qui était retourné sur ses pas et avait grimpé à son tour sur la balustrade. C'est là que son agresseur l'a soudainement frappé avec une barre de fer.
Cas de figure inhabituel
Le Schaffhousois a réagi en arrachant l'arme de son agresseur, qui a, à nouveau, pris la fuite. Cela s'est déroulé quelques instants avant l'arrivée des policiers.
La police de Schaffhouse a confirmé à Blick l'intervention de jeudi soir, vers 22 heures. Elle parle toutefois d'un tube en aluminium. L'auteur n'a pas encore pu être attrapé. «Plusieurs patrouilles sont intervenues, mais les recherches à proximité n'ont rien donné», explique le chef de piquet Philipp Maier. En principe, il est très inhabituel qu'un cambrioleur cherche la confrontation, poursuit-il: «Ils préparent en fait des chemins de fuite pour pouvoir partir le plus vite possible lorsqu'ils sont remarqués.»
*Nom connu de la rédaction
