Assemblée de l'UDC
Marco Chiesa s'en prend aux «ayatollahs de l'écologie»

Lors de l'assemblée des délégués de l'UDC suisse qui se tient samedi à Montricher (VD), le président de la formation Marco Chiesa a déclaré que le parti n'était «pas opposé à la vaccination». Il a en revanche fustigé «l'arbitraire» du Conseil fédéral.
Publié: 23.10.2021 à 11:52 heures
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Dernière mise à jour: 23.10.2021 à 12:51 heures
L'assemblée des délégués de l'UDC suisse se tient samedi à Montricher (VD).
Photo: PETER KLAUNZER

«Les concepts d'hygiène fonctionnent. Les secteurs de la restauration, du sport et de la culture l'ont prouvé depuis des mois», a mis en avant Marco Chiesa sous la tente ouverte où se sont réunis les délégués, afin d'éviter toute restriction sanitaire. «Le Conseil fédéral doit à présent présenter une stratégie concrète pour une sortie progressive de la crise.»

Le président de l'UDC a critiqué les «contradictions» de la politique sanitaire du gouvernement et la division de la société entre «bons vaccinés» et «mauvais non vaccinés». Il a rappelé que le parti n'était pas opposé au certificat sanitaire pour les voyages ou les grands événements. «Hélas, la majorité du Conseil fédéral a transformé ce certificat en un outil de discrimination.»

Critiques de la stratégie pour le climat

Dans son allocution, le Tessinois a aussi attaqué la Stratégie énergétique 2050 de la Confédération. «Il ne s'agit pas d'une stratégie, mais d'une navigation à l'aveugle sur fond de dogmatisme écologiste», a-t-il dit. «La Suisse sera exposée, dans un futur proche, à des pénuries d'électricité en raison de la politique menée par les roses-verts», a-t-il ajouté sous les applaudissements.

Estimant que cette situation menaçait l'économie suisse, Marco Chiesa a demandé une discussion «franche» au sujet de la politique énergétique. Il s'en est pris aux «ayatollahs de l'écologie qui exigent la fermeture des centrales nucléaires», une énergie «propre assurant un approvisionnement fiable et en suffisance». Quant à un accord sur l'électricité avec l'Union européenne (UE), ce n'est pas une solution, selon lui. «L'UE fait face à ses propres problèmes en terme d'approvisionnement.»

(ATS)

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