Après seize ans de négociations
Le Parlement approuve l'accord de libre-échange avec l'Inde

L'accord de libre-échange AELE-Inde franchit une étape cruciale avec l'approbation du Conseil national suisse. Ce jalon diplomatique ouvre de nouvelles perspectives pour le commerce suisse, bien que certains s'inquiètent de son impact environnemental et social.
Publié: 20.03.2025 à 10:47 heures
Le ministre de l'Economie Guy Parmelin a défendu avec succès l'accord de libre-échange entre l'AELE et l'Inde (archives).
Photo: PETER KLAUNZER
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ATS Agence télégraphique suisse

La Suisse pourra ratifier l'accord de libre-échange entre l'AELE et l'Inde. Après le Conseil des Etats, le National a donné son feu vert jeudi, par 131 voix contre 22. La gauche souhaitait exclure les investissements causant des dommages environnementaux et sociaux.

Après seize ans de négociations, la Suisse a signé l'accord avec l'Inde il y a un an, aux côtés des autres membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE), à savoir l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège. Ce sont 94,7% des exportations suisses vers l'Inde qui bénéficieront d'allégements douaniers. Actuellement, l'Inde prélève des droits de douane très élevés sur la plupart des produits importés.

«Accord historique», «prouesse diplomatique», «jalon»: le camp bourgeois a salué l'accord, qui permet à la Suisse de diversifier son accès aux marchés étrangers, entre autres. La gauche n'était pas satisfaite vis-à-vis du chapitre sur la promotion des investissements et la coopération, et ce malgré le chapitre sur le commerce et le développement durable. Elle s'est en partie abstenue.

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