Amok, ce protocole de prévention des attaques qui met à l'abri étudiants et enseignants dans les écoles romandes, n'est pas connu du Jura. Pourtant, vendredi 8 décembre, il s'est déclenché dans le canton voisin, Neuchâtel. Un individu menaçant était entré dans la cour d'un collège de Cortaillod et avait crié «Allah Akbar».
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Comme l'indique lematin.ch, les écoles jurassiennes ne connaissent pas ce dispositif. Les enseignants du Jura n'ont jamais reçu de formation pour le maîtriser. Un guide scolaire de 37 pages intitulé «Gestion d’une situation de crise» en révèle cependant les mécanismes.
Le Jura va rectifier
Toujours selon le quotidien en ligne, Amok liste un ensemble d'instructions comme garder les élèves en classe, fermer la porte à clef, baisser les stores. Tout cela a été fait à Cortaillod. Les téléphones portables doivent aussi être éteints pour garantir le silence. Invitée au 19h30 dimanche 10 décembre, la ministre neuchâteloise des Écoles, Crystel Graf, précisait que son mécanisme ne pouvait être dévoilé, puisqu'il sert à protéger en cas d'attaque.
Le Jura a décidé de se bouger et de diffuser rapidement le protocole. Le responsable du Service jurassien de l'enseignement en discutera dans un premier temps le mardi 12 décembre, lors d'une rencontre avec les directions des écoles secondaires. Le primaire suivra.