Après le scandale
Une commission veut une enquête sur les soupçons de signatures falsifiées

La commission des institutions politiques du National souhaite une enquête sur les soupçons de signatures falsifiées pour des initiatives populaires. La présidente de la commission Greta Gysin estime toutefois qu'il est trop tôt pour demander des changements de loi.
Publié: 05.09.2024 à 14:20 heures
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Dernière mise à jour: 05.09.2024 à 14:24 heures
La présidente de la commission des institutions politiques du National Greta Gysin (Vert-e-s/TI) a dit qu'il était trop tôt pour demander des changements de loi.
Photo: ANTHONY ANEX
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ATS Agence télégraphique suisse

Les organes de contrôle du Parlement doivent enquêter sur les soupçons de signatures falsifiées pour des initiatives populaires. La commission des institutions politiques du National a décidé jeudi de transmettre une lettre en ce sens à sa commission de gestion. 

Il est important d'éclaircir où se trouvent les problèmes, de déterminer si des entreprises commerciales ont agi de manière abusive, de voir s'il y a un besoin de changement et où le Parlement peut agir, a énuméré la présidente de la commission Greta Gysin (Vert-e-s/TI) devant les médias à Berne.

Pas de demande de changement de loi

La décision fait suite à des révélations de soupçons de signatures falsifiées pour des initiatives populaires, révélés lundi par les journaux du groupe Tamedia. La commission a discuté avec le chancelier de la Confédération Viktor Rossi. Ce dernier lui a expliqué ce que la Chancellerie a fait ces dernières années et quelles sont les mesures prises à court terme.

Des propositions ont été soumises en commission. Mais celle-ci a estimé qu'il est encore trop tôt pour demander des changements de loi.

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