Dans une interview accordée samedi au «Temps», Daniel Rossellat explique qu'il ne devrait pas rempiler pour les prochaines élections communales. «La logique veut que je cède ma place à la fin de ce mandat, mais je n'ai pas l'intention d'arrêter au milieu. C'est déjà pas mal d'aller jusqu'en juin 2026», affirme celui qui aura 70 ans en août.
Revenant sur les deux ans de crise qu'a traversée la ville, qui a débouché sur le départ de la municipale verte Elise Buckle à la fin 2022, Daniel Rossellat dit n'avoir jamais voulu quitter la municipalité pendant cette période, même s'il était prêt à une «démission sacrifice».
Et d'ajouter: «Je pense que si j'étais parti, la crise se serait encore aggravée». L'homme fort de Nyon estime que le temps lui a donné raison. «Dans son rapport, la commission de gestion a dit que nous avions agi selon les règles», remarque-t-il.
Une nouvelle page pour Paléo?
Le fondateur et directeur de Paléo s'exprime aussi sur son avenir à la tête du plus grand open air de Suisse. «J'aimerais aller jusqu'au 50e, ce qui ferait donc 2027», souligne-t-il.
Il explique qu'une «réflexion par rapport à cette transition» est en train d'être menée avec les instances de Paléo. «Il est prévu que mon rôle devienne sensiblement différent, car actuellement je cumule plusieurs fonctions au sein du festival.» Selon lui, il est certain qu'il n'y aura plus, à l'avenir, «un deuxième Daniel qui occupera ce poste multitâche.»
(ATS)