Après 11 millions de doses administrées
Personne n'est encore mort du vaccin contre le Covid

Sur les quelque onze millions de doses de vaccin administrées, des effets indésirables ont été signalés dans 8757 cas. Parmi ces cas, seul un tiers a été classé comme grave.
Publié: 16.10.2021 à 10:29 heures
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Dernière mise à jour: 16.10.2021 à 16:04 heures
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Les autorités ont reçu près de 3'000 rapports faisant état d'effets secondaires graves de la vaccination.
Photo: Keystone

Les rapports d'effets secondaires dus au vaccin contre le Covid sont rares. Sur 11 millions de doses, l'agence de contrôle des médicaments Swissmedic a comptabilisé 8757. Seuls 34 % d'entre eux, soit 2978, ont été classés comme graves.

Aucune preuve de la vaccination comme cause du décès

Les rapports d'effets indésirables reçus et analysés jusqu'à présent ne modifient pas l'analyse bénéfice-risque positive des vaccins Covid-19 utilisés en Suisse, a déclaré vendredi l'agence du médicament Swissmedic. Jusqu'ici, elle a évalué et approuvé les vaccins Covid des fabricants Moderna, Biontech/Pfizer et Johnson & Johnson.

Dans 150 des cas graves, les personnes sont concernées sont décédées à différents intervalles de temps après la vaccination. Malgré une proximité temporelle, Swissmedic n'établit aucun lien de cause à effet entre le vaccin et ces décès.

La majorité des déclarations d'effets secondaires concernent des femmes. Selon les informations, l'âge moyen des personnes touchées est de 53 ans. Dans les cas classés comme graves, l'âge moyen est d'environ 56 ans et dans les rapports liés à un décès, l'âge moyen est de près de 80 ans.

La majorité des rapports concerne Moderna

Près de 69% des rapports font référence au vaccin du fabricant Moderna. Cependant, avec environ 66% des doses administrées, il s'agit également du vaccin le plus fréquemment utilisé en Suisse à ce jour. Un bon 29% des rapports concernent le vaccin de Biontech/Pfizer (qui représente environ 34% des doses de vaccin administrées). Dans certains rapports, le type de vaccin n'est pas précisé.

Environ la moitié des signalements ont été effectués par des professionnels de la santé. Les autres rapports proviennent directement de personnes affectées. (cat/ats)

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