Dans son argumentaire, la commission a estimé que la fusion ne «réduirait pas de façon significative la concurrence sur les marchés où leurs activités se chevauchent au sein de l'EEE», c'est-à-dire dans les domaines de la gestion de patrimoine, la gestion d'actifs et la banque d'investissement.
Dans un communiqué, le régulateur européen signale que le groupe qui naîtra de la fusion «continuera de faire face à une pression concurrentielle notable de la part d'un large éventail de concurrents sur tous ces marchés».
UBS, qui s'est porté acquéreur sous la contrainte le 19 mars dernier de son rival en grave difficulté, avait dit s'attendre à finaliser la transaction avant la fin du deuxième trimestre. L'autorisation du régulateur américain (SEC), auprès de laquelle le numéro un bancaire helvétique a déposé un dossier il y a une semaine, manque encore à l'appel.
Selon des résultats présentés par UBS dans le prospectus, le groupe fusionné présentait au 31 décembre sur une base pro forma des actifs à hauteur de 1730 milliards de dollars.
(ATS)