En 2023, les start-ups de l'EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) ont levé 470 millions de francs. Le total des collectes est même de 769 millions en comptant les sociétés hébergées au sein de l'Innovation Park, a déclaré la Haute-École vaudoise lundi.
L'introduction sur le Nasdaq du développeur de traitements ophtalmiques Oculis a ainsi généré 235,8 millions à elle seule.
120 levées de fonds à moins d'un million
Les jeunes pousses du cru n'ont pas démérité non plus. Le spécialiste de la chirurgie robotisée Distal Motion a ainsi encaissé 134 millions, l'ingénieur en connectique Kandou 72 millions et le concepteur de pulvérisateurs agricoles intelligents Ecorobotix 46 millions.
Le développeur tolochinois des matériel d'analyse médicale Lunaphore, racheté depuis par le producteur américain de réactifs et de dispositifs de diagnostics Bio-Techne, avait au préalable levé 40 millions.
Le nombre de rondes initiales de financement à moins d'un million de francs a de son côté bondi à 120, contre 94 un an plus tôt. «Ces fonds investis alors que les spin-offs sortent à peine de l'EPFL constituent des bases solides pour leur permettre de croître et attirer de futurs investissements», se félicite André Catana, à la tête du lanceur d'entreprises de l'EPFL.
(ATS)