Sur le flanc depuis bientôt une année en raison d’une double opération au pied gauche, le Vaudois entend renouer avec la compétition au plus tard lors du Masters 1000 de Monte-Carlo, qu’il a remporté en 2015 et dont les qualifications commencent le 9 avril. «Le but est de revenir sur terre battue», confirme le triple vainqueur en Grand Chelem dans les colonnes de «L’Équipe».
«Je reviens pour terminer ma carrière, mais ça ne veut pas forcément dire dans les six mois. Je ne me prépare pas juste pour revenir cette année et dire au revoir en même temps, explique-t-il. J’ai encore cette flamme en moi qui fait que j’aime le tennis, que j’aime y jouer, que j’aime m’entraîner, que j’aime la dureté.»
Stan Wawrinka ne cache pas son objectif: regagner un titre. «Depuis ma blessure au genou il y a presque cinq ans, mon rêve est de regagner un tournoi ATP avant d’arrêter.» Il avait cueilli son seizième et dernier titre en mai 2017 au Geneva Open. Le Vaudois a également avoué penser aux Jeux de 2024 à Paris. «Ces Jeux à Roland-Garros, ça peut constituer une belle motivation», explique-t-il.
Retour sur sa carrière
Avec le quotidien français, le Vaudois est revenu sur son parcours. Pour lui, la plus belle victoire de sa carrière est sans aucun doute une finale de Grand Chelem. Après avoir hésité entre l’US Open 2016 ou Roland-Garros 2015, Wawrinka penche finalement pour la deuxième option. «Roland, ça a toujours été le Grand Chelem numéro 1, celui que je regardais à la télévision quand j’étais petit. Je suis Suisse, mais la France fait partie de ma vie. Et j’ai grandi sur terre battue. Roland a toujours été mon favori.»
Le journaliste et «Stanimal» ont également discuté du fameux Big 3 (Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic). Stan Wawrinka ne regrette aucunement de faire partie de leur génération. «Malgré ça, malgré eux, j’en ai gagné trois (ndlr: de titres du Grand Chelem), s’exclame l’ancien numéro 3 mondial. Je suis heureux d’avoir pu faire ma carrière avec ces champions. Grâce à eux, il y a eu énormément de choses positives pour le tennis. Ils n’ont jamais été un frein, plutôt une motivation. Et aussi une chance, celle de chercher à progresser si on voulait les dépasser.»
Pour finir, le Vaudois s’exprime sur Novak Djokovic et ses aventures australiennes. «Comme toute personne qui n’a pas envie de se faire vacciner, il a essayé de trouver les options pour quand même pouvoir exercer son métier. L’Australie, ça lui a mis un sacré coup, c’est sûr. C’est un très grand champion, il a toujours su ressortir des épreuves difficiles. Il reviendra au top niveau.» Stan Wawrinka pense toutefois «que le tennis a été l’un des pires sports à gérer en période Covid».