Le phénomène est connu: il est impossible d'acheter des billets pour Roland-Garros, mais les tribunes sont vides durant les matches! La faute est chez les VIP ou invités, qui ont un billet valable mais préfèrent rester au buffet ou rentrent carrément chez eux, alors que les meilleurs joueurs du monde s'affrontent sur le central. La demi-finale de vendredi entre Casper Ruud et Alexander Zverev en a été un nouvel exemple.
Plusieurs personnes se sont émues de cette politique, qui ne fait pas honneur au tournoi, mais permet évidemment d'assurer de belles rentrées financières. Stan Wawrinka s'en est lui aussi agacé avec des smileys évocateurs.
Alizé Cornet, qui vient de prendre sa retraite, était elle aussi outrée vendredi soir. «Voir ces tribunes à moitié vides, cela me fait énormément de peine. Pour une demi‐finale masculine, à Roland‐Garros, on sait à quel point les places sont difficiles à avoir pour les vrais amoureux de tennis. Voir à seulement 21h30 des tribunes comme ça, cela fait un peu de la peine pour le tournoi et pour les fans de tennis. C’est la fiesta dans tous les autres tournois du Grand Chelem, à cette heure‐là, les tribunes sont remplies, garnies, les gens sont surexcités d’être là, donc c’est un peu triste», a dit la Française.
