Le geste d'Arthur Rinderknech à Paris
Ce Français abandonne après s'être blessé en tapant dans… un panneau publicitaire

L'aventure à Roland-Garros d'Arthur Rinderknech s'est terminée en queue de poisson. Le Français a été contraint à l'abandon après s'être blessé à la suite d'un geste de frustration.
Publié: 31.05.2024 à 08:21 heures
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Dernière mise à jour: 31.05.2024 à 09:00 heures
Arthur Rinderknech a abandonné à Paris.
Photo: AFP
Blick Sport

En tennis, il y a des abandons qui font sens. Lorsque le corps ne tient plus après un long effort ou lorsqu'une blessure survient après un faux mouvement en pleine course. Et il y a celle d'Arthur Rinderknech au deuxième tour à Roland-Garros.

Opposé à la tête de série No 28, le Français avait très bien entamé sa partie. Il a empoché les deux premiers sets face à l'Argentin Tomás Martín Etcheverry et était bien parti pour atteindre pour la première fois de sa carrière les 16es de finale aux Internationaux de France. Mais son adversaire s'est rebellé et a remporté la troisième manche 6-1. Frustré après deux jeux dans la quatrième, Rinderknech a envoyé un violent coup de pied dans un panneau publicitaire situé au bord du terrain. Une bien mauvaise idée puisque, quelques instants plus tard, il a dû appeler le médecin pour se faire soigner l'orteil gauche.

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À noter que pendant les soins de son adversaire, Etcheverry s'est bien amusé avec le public. L'Argentin jouait des coups dans le vide et, à chaque mouvement de raquette, les spectateurs du Court No 7 l'encourageaient.

Rapidement dans le quatrième set, Arthur Rinderknech est mené 5-0 et jette ensuite l'éponge. «J'ai juste déconné, a-t-il ensuite confié à «L'Equipe». J'ai shooté dans le mur, un peu d'agacement, à 2-0, quand je me suis fait breaker au quatrième. J’espère que je ne me suis pas fracturé l’orteil. Après, je n’arrivais plus à poser le pied à terre.» Nul doute que, la prochaine fois qu'il aura besoin de passer sa frustration, le Français utilisera la bonne vieille méthode du cassage de raquette, et non de l'orteil.

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