Alex Hawke, ministre australien de l'Immigration, est la personne qui a retiré son visa à Novak Djokovic pour la deuxième fois. Sa justification était la suivante: le numéro 1 mondial représente un risque pour la santé des Australiens.
Mais sur quelle base le tribunal a-t-il soutenu la décision d'Alex Hawke? Le journal australien «The Age» vient de publier les documents du tribunal qui expliquent clairement pourquoi les représentants de la justice ont soutenu le ministre. Apparemment, c'est l'attitude connue de rejet du Serbe vis-à-vis des vaccins contre le Covid qui constitue un risque pour la population. Les avocats de Djokovic n'ont pas accepté ce raisonnement et ont déclaré qu'Alex Hawke n'avait jamais demandé à leur client quelle était sa position actuelle et qu'il s'était simplement forgé une opinion à partir d'un article de la BBC. Le juge a déclaré à ce sujet que «les opinions de Djokovic étaient explicitement et publiquement connues avant même qu'un vaccin ne soit disponible».
En outre, le Serbe aurait pu se faire vacciner dans les mois précédant décembre 2021 (date de son infection) s'il avait réellement changé d'avis. «Le ministre pouvait donc supposer que M. Djokovic avait décidé de ne pas se faire vacciner parce qu'il était contre la vaccination ou ne voulait pas être vacciné», a expliqué le tribunal pour justifier sa décision. Alex Hawke n'a effectivement pas demandé personnellement à l'homme aux 20 victoires en Grand Chelem son avis actuellement. Toutefois, le Serbe n'aurait pas non plus donné d'informations de son plein gré à son arrivée: «Rien n'indiquait un changement d'attitude manifeste.»