La star du tennis Emma Raducanu est au centre des projecteurs ces dernières semaines. Première du nouveau James Bond à Londres, Met Gala à New York, match de tennis avec la Duchesse Catherine. Depuis sa sensationnelle victoire à l’US Open, les portes se sont ouvertes pour la jeune Britannique.
Il est désormais temps pour Emma Raducanu de revenir à son activité principale: le tennis. Au Masters 1000 d’Indian Wells, elle disputera un match pour la première fois depuis la finale de Flushing Meadows. Mais dans des conditions totalement nouvelles. Cela commence par le fait qu’elle a été exemptée du premier tour et qu’elle peut attendre de voir comment ses adversaires Maria Camila Osorio et Aliaksandra Sasnovich s’en sortent avant d’être elle-même mise au défi.
Il ne fait aucun doute qu’elle sera contestée. Tous les regards sont maintenant tournés vers Raducanu. Comment se porte-t-elle après son grand succès? Comment a-t-elle fait face à tout ce battage médiatique? Et surtout, cela valait-il la peine de changer à nouveau de coach? Emma Raducanu l’a fait deux fois en l’espace de quelques mois. Après Wimbledon, elle s’est séparée de Nigel Sears, et après l’US Open, elle a mis fin à sa collaboration avec Andrew Richardson.
«J’ai besoin de quelqu’un avec de l’expérience»
Certains, en Grande-Bretagne, ont froncé les sourcils devant retournements. «Après Wimbledon, j’étais classée aux alentours de la 200e place au classement mondial», raconte-t-elle au «Guardian». «À ce moment, Andrew était un super coach à essayer. Je n’ai jamais rêvé de gagner l’US Open et d’avoir ce parcours. Maintenant, je suis numéro 22 mondiale.» Ce qui signifie: «J’ai besoin de quelqu’un qui a de l’expérience sur le circuit professionnel, qui a traversé beaucoup de choses et qui a vu des joueuses dans ma situation au fil des ans.»
Elle a donc déjà le prochain en poche. Jeremy Bates, entraîneur en chef des femmes à la Fédération britannique de tennis, est temporairement à ses côtés dans le désert californien. Et peut-être pour plus longtemps? Les jours à venir seront éprouvants pour la Britannique. Au cours des six prochaines semaines, elle jouera pratiquement partout où il y a des tournois WTA. Le sprint final la conduira de Moscou à l’Autriche en passant par la Roumanie, soit 25’000 kilomètres. Le véritable test d’endurance est encore à venir. (eg)