Carlos Alcaraz l'avoue
Il pense à Novak Djokovic «presque à chaque entraînement»

Carlos Alcaraz maintient la tension dans cette fin de saison en s'inspirant de son plus grand rival.
Publié: 09.10.2023 à 09:57 heures
L'Espagnol s'entraîne dur. Mais toujours avec une arrière-pensée...
Photo: AFP
Blick Sport

Les duels spectaculaires et dramatiques entre Carlos Alcaraz (20 ans) et Novak Djokovic (36 ans) sont les moments forts de la saison tennistique, laquelle s'achève gentiment. L'Espagnol l'a emporté à Wimbledon, le Serbe l'a fait à Cincinnati et Roland Garros.

Ces affiches, «tout le monde veut les voir», estime Heinz Günthardt, expert du tennis pour Blick. Cette rivalité succède à l'ère du «Big 3», avec Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic lui-même.

Le Serbe aux 24 Grands Chelems, d'ailleurs, n'a pas caché cet été qu'il se sentait inspiré par son jeune rival, lequel fait ressortir beaucoup de choses positives en lui et continuent à le rendre irrésistible malgré son âge avancé. Le meilleur joueur de tous les temps a disputé toutes les finales du Grand Chelem cette année et en a gagné trois.

Au début du tournoi de Shanghai, Carlos Alcaraz a révélé que le dynamisme et l'admiration fonctionnent également dans l'autre sens. Le jeune Espagnol de Murcie l'avoue: «Je ne vais pas mentir: je pense à Djokovic à presque chaque entraînement.»

Avec son entraîneur Juan Carlos Ferrero, ancien vainqueur de Roland-Garros et numéro un mondial, il analyse «Djoker» dans les moindres détails: «Novak est concentré à 100 %. Quand je regarde son entraînement, ses mouvements, son style de jeu, c'est quelque chose que je souhaite vraiment. Tout comme il se donne toujours à 100%, j'essaie de faire de même dans mon jeu.»

Le showdown à Paris-Bercy?

Carlos Alcaraz est lui aussi très ambitieux pour cette fin de saison: «J'ai un objectif clair: je veux terminer l'année en tant que numéro 1 mondial.»

Il est actuellement deuxième de la «Race to Turin», le classement annuel qui détermine la qualification pour les finales de l'ATP en Italie, avec 580 points de retard sur Novak Djokovic. 

S'il atteint la finale à Shanghai (Il dispute les 8es lundi contre Daniel Evans, ATP 33), il dépasserait déjà son concurrent. Sinon, il aura la possibilité de le faire à Tokyo, Bâle ou Paris-Bercy, Novak Djokovic revenant à Paris après une longue pause. Il est ainsi fort possible que les fans de tennis puissent à nouveau profiter d’un duel très spectaculaire avant même la finale de l’ATP.

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