«Une enquête interne sur les allégations concernant Alexander Zverev lors du Masters 1000 de l'ATP à Shanghai en 2019 est actuellement en cours», a déclaré l'ATP dans un communiqué.
«L'ATP condamne pleinement toute forme de violence ou d'abus et enquêtera sur de telles allégations liées au comportement d'un joueur lors d'un tournoi membre de l'ATP», poursuit le communiqué.
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Alexander Zverev continue de nier
L'année dernière, l'ancienne joueuse junior russe Olga Sharypova a accusé, sans pour autant saisir la justice, Zverev de violences physiques et psychologiques, des accusations rejetées par le joueur.
Le magazine en ligne Slate a publié en août plus de détails sur ces accusations. Cela a poussé le jeune joueur à entamer une procédure judiciaire en Allemagne et à publier une déclaration dans laquelle il niait «catégoriquement et sans équivoque» avoir été violent avec Olga Sharypova.
Une des allégations de celle-ci à l'encontre du no 4 mondial faisait référence à des faits présumés de violence lors du Masters 1000 de Shanghai en 2019.
De «graves» accusations
Le directeur général de l'ATP, Massimo Calvelli, a indiqué de son côté que «les allégations soulevées à l'encontre d'Alexander Zverev sont graves, et nous avons la responsabilité de les traiter».
«Nous espérons que notre enquête nous permettra d'établir les faits et de déterminer les mesures de suivi appropriées. Nous comprenons que Zverev accueille favorablement notre enquête et prenons en compte le fait qu'il a nié toutes les allégations», a-t-il ajouté.
«Nous surveillerons également tout autre développement juridique suite à l'injonction préliminaire obtenue par Zverev devant les tribunaux allemands», a conclu Massimo Calvelli.
L'ATP se sent responsable
A l'inverse de fédérations et d'organisations dans d'autres sports, l'ATP n'a pas actuellement de politique en matière de violences conjugales avérées d'un de ses joueurs.
L'ATP a dévoilé lundi qu'elle étudierait les recommandations d'un rapport d'enquête indépendant sur la question qui vient de lui être remis et qu'elle modifierait en conséquence sa politique concernant toutes les questions d'abus, y compris les violences conjugales.
(ATS/Blick)