Beat Feuz et Marco Odermatt ont étalé leur grande classe sur la Streif dimanche, signant le premier doublé suisse depuis 1992. Un triomphe, dans la Mecque autrichienne de Kitzbühel, qui restera dans les livres d’histoire. D’un point de vue sportif, mais aussi financier. En effet, les deux skieurs ont reçu des primes records.
Il y a quelques mois, Blick a appris que les organisateurs de la course allaient augmenter le «prize-money» de la Streif. Cette année, les coureurs se sont partagé un million, au lieu de 750 000 francs jusqu’à présent. À titre de comparaison, environ 360’000 francs sont distribués au total lors des trois courses du Lauberhorn à Wengen.
Même le 45e a été payé
Le vainqueur Beat Feuz va toucher une prime de 104’000 francs (100’000 euros). Son dauphin Marco Odermatt a reçu 52’000 francs, soit la moitié, et l’Autrichien Daniel Hemetsberger, troisième, 26’000 francs. Contrairement aux points sur la Coupe du monde (qui récompense les skieurs jusqu’à la 30e place), des cachets sont encore distribués jusqu’à la 45e place.
Lors de la 82e édition des courses sur la Streif, le Super-G a été retiré du programme, pour laisser la place à deux descentes. Avec l’augmentation des rémunérations pour les athlètes, les organisateurs ont posé des jalons pour les années à venir. «C’est la bonne direction à suivre. Ce nouveau programme, avec deux descentes et un slalom nous convient», a déclaré Michael Huber, président du club de ski de Kitzbühel, à la télévision autrichienne.