Dans son duel épique avec le champion olympique Clément Noël (13 victoires en Coupe du monde), Lucas Pinheiro Braathen a manqué de deux malheureux centièmes sa première victoire en Coupe du monde pour le Brésil. Après des performances moyennes à Alta Badia (22e en géant, 12e en slalom) et à Madonna di Campiglio (9e), le Norvégien d'origine, qui avait déjà terminé deuxième du slalom géant de Beaver Creek, peut s'accommoder de cette place d'honneur.
«Lors des trois dernières courses, Lucas s'est planté en première manche. Cette fois, je l'ai trouvé excellent dans les deux manches», a salué son entraîneur, Mike Pircher, qui a dirigé jusqu'en 2019 l'octuple vainqueur du classement général de la Coupe du monde Marcel Hirscher.
«Lucas est très explosif!»
L'Autrichien explique que sa collaboration avec le Brésilien ne correspond pas forcément à l'idée que s'en font ses fans: «Beaucoup considèrent Lucas comme un gars décontracté. En réalité, il possède, tout comme Marcel Hirscher, une volonté de vaincre à toute épreuve. C'est pourquoi il exige beaucoup de moi. Et j'ai aussi appris à mes dépens que je ne devais pas trop m'approcher de lui juste après une mauvaise course, car cela pourrait devenir très dangereux. Lucas est très explosif!»
Il en va de même pour le Norvégien Henrik Kristoffersen qui, grâce à sa troisième place au Chuenisbärgli, a ravi à Loïc Meillard la tête du classement général de la Coupe du monde de slalom samedi. Heureusement pour le Valaisan, il tout de même réussi un bon week-end en décrochant la seconde place dimanche, derrière Marco Odermatt.