Pas de sponsor
Lara Gut-Behrami a fait une croix sur des centaines de milliers de francs

Cet hiver, Lara Gut-Behrami a empoché 356'190 francs grâce à ses performances. À cela s'ajoutent des primes. Mais elle aurait pu gagner davantage si elle avait eu un sponsor sur son casque.
Publié: 26.03.2025 à 12:31 heures
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Dernière mise à jour: 26.03.2025 à 16:40 heures
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La skieuse a passé l'hiver sans sponsor principal.
Photo: Getty Images
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Mathias Germann

Lara Gut-Behrami est l’une des meilleures skieuses du monde, mais elle a pris part à la compétition sans sponsors sur son casque pendant tout l’hiver. Comment cela est-il possible? Même lors de sa dernière course, le slalom géant de Sun Valley (USA), la face avant de son casque est restée vierge de toute inscription. Lors des interviews d’après courses, la Suissesse n’affichait tout simplement aucun sponsor.

Interrogé à ce sujet, son manager Alexandre Ahr a toujours déclaré qu’il ne souhaitait pas prendre position en public. Diego Züger, co-CEO chez Swiss-Ski, déclare: «Au sein de la fédération, nous soutenons et aidons volontiers lors des négociations de sponsoring, pour tous les athlètes. Si cela devient concret, nous serons alors de toute façon impliqués.»

Le fait est que Lara Gut-Behrami cherche un sponspor qui lui correspond. Mais elle connaît sa valeur et ne dit pas oui à chaque offre. Selon les informations de Blick, elle a encaissé un montant moyen à six chiffres au cours des douze années de collaboration avec Ragusa. Il n’y a donc pas beaucoup d’entreprises qui peuvent se permettre d’apposer leur logo sur le casque de la Suissesse.

«Nous aurions volontiers continué avec Lara Gut-Behrami. Malheureusement, nous n’avons pas trouvé d’accord», a déclaré Jessica Herschkowitz, responsable de la communication du fabricant de chocolat Camille Bloch, à Blick avant le début de la saison à Sölden. L’une des difficultés de la collaboration avec Lara Gut-Behrami réside dans le fait qu’elle renonce complètement aux réseaux sociaux. Or pour de nombreux sponsors potentiels, c’est aujourd’hui un incontournable pour se positionner auprès du public.

L’argent rentre quand même

Il n’y a pourtant pas lieu de s’inquiéter pour la Tessinoise. Ce sont surtout les athlètes moins célèbres qui dépendent des revenus générés par la publicité. Cet hiver, Lara Gut-Behrami a encaissé 356’190 francs rien qu’avec ses performances.

C’est nettement moins que la saison dernière (574 200 francs), mais les primes de son équipementier Head et de Swiss-Ski viennent s’ajouter à celles obtenues avec le globe de Super-G.

Est-ce que la Suissesse prendra à nouveau le départ avec un casque sans publicité lors de la prochaine saison, probablement la dernière de sa carrière? Réponse au plus tard le 25 octobre lors du départ à Sölden.

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