Le car pour les Championnats du monde de Courchevel est déjà plein. En effet, quatre Suissesses ont déjà rempli les critères de Swiss-ski en slalom (obtenir un top 7 ou deux top 15): Wendy Holdener, Camille Rast, Aline Danioth et Elena Stoffel. Pourtant, Mélanie Meillard (24 ans) pourrait encore embarquer si elle parvenait à réaliser un exploit lors des deux slaloms de Spindleruv Mlyn, en République tchèque. «Je n’y pense pas. Mais je sais que tout peut arriver», dit-elle en marge de ces courses. Si Mélanie Meillard parvient également à remplir les critères de la Fédération, les entraîneurs devront laisser une athlète sur le bord de la route.
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Nous n’en sommes pas encore là et la skieuse sait qu'elle devra tout tenter. Cette saison, elle a terminé une fois 17e (Killington) et une fois 18e (Zagreb) pour ses deux seuls résultats dans les points. «Au début de l’hiver, ça ne marchait pas, puis à un moment donné, ça marchait. Parfois oui, parfois non. Cela ne rend pas les choses faciles.»
Très nerveuse devant la télévision pour son frère
Au moins, son genou gauche, opéré deux fois, ne l’inquiète plus. «Parfois, je dois encore faire un peu attention. Mais je peux skier comme je veux.» La Neuchâteloise, qui a grandi en Valais, n’a pas peur d’une nouvelle blessure, souligne-t-elle. «De toute façon, le risque en tant que skieuse est toujours présent.»
Toujours est-il que la première victoire en Coupe du monde de son frère Loïc à Schladming est une grande source de motivation pour elle. «J’étais plus nerveuse devant la télévision que lors de mes propres courses. C’est merveilleux que ça ait marché et ça me rappelle qu’un jour, moi aussi, j’aimerais être devant.»
(ATS)