Le sport fribourgeois a vécu une fin d'année pour le moins faste. Et deux de ses meilleurs représentants ont brillé main dans la main. Samedi, Alexis Monney a remporté sa première victoire en Coupe du monde à Bormio trois jours avant le premier titre de Fribourg Gottéron lors de la Coupe Spengler, le 31 décembre. «On ne pouvait pas vraiment mieux terminer l'année», rigole le skieur de Châtel-Saint-Denis.
Entre deux exploits à Bormio - il a également terminé troisième du super-G -, Alexis Monney a également suivi le tournoi davosien. «Je n'ai pas pu voir tous les matches, rigole-t-il. Mais je suivais évidemment les résultats.» Car Alexis Monney soutient forcément les Dragons. «Avec ma saison, ce n'est pas toujours facile d'aller aussi souvent que souhaité à la patinoire, regrette-t-il. Mais je suis les résultats et suis content quand cela se passe bien pour eux.»
Rentré chez lui dimanche, il a pu profiter d'un peu de répit après sa période chargée. «Et le mois de janvier va également être très dense, précise-t-il. C'est pourquoi il était important de revenir rapidement à la maison pour me reposer et passer du temps avec mes proches.» Le 31 décembre, son agenda avait toutefois mention de la finale de la Coupe Spengler entre Fribourg Gottéron et les Straubing Tigers. «C'est clair que j'ai regardé, rigole-t-il. J'étais déjà devant ma télévision pour la demi-finale contre Davos. C'est vraiment cool de voir cette équipe avoir du succès.»
Vendredi à Fribourg? «Devant la télé»
S'il confesse avoir manqué les dix dernières minutes du match - «Mais avec le score de 7-2, il n'y avait pas trop de stress» -, le Fribourgeois a rallumé sa télévision pour la remise de la Coupe au capitaine Julien Sprunger. «J'étais tellement content pour lui, poursuit-il. Après toutes ces années de travail, il a enfin pu donner un titre à cette équipe, c'était un très beau moment. Il peut être fier de lui. Toute l'équipe aussi, d'ailleurs.»
Alexis Monney repartira dimanche pour la suite de sa saison. Le match du 3 janvier contre Zurich lui fait-il de l'œil? «Je ne crois pas que je vais réussir à y aller, regrette-t-il. J'essayerai de le regarder à la télévision, par contre.» La victoire en Coupe du monde ne lui offre-t-elle pas une invitation? Il rigole: «Je ne crois pas non. Si on m'invite, j'essayerai de me débrouiller, mais c'est vraiment une période chargée, donc il faut faire des choix et cela me fera sûrement du bien de passer du temps à la maison.»
Dans le vestiaire des Dragons, le Veveysan a des contacts avec certains joueurs. «Je connais un peu Julien Sprunger et Killian Mottet, par exemple. J'ai également des contacts avec Andrei Bykov qui a récemment mis un terme à sa carrière. Nous nous écrivons lorsqu'il y a de bons résultats.» En cette fin d'année 2024, les messages se sont multipliés au gré des victoires fribourgeoises.